«Houmtek», l’initiative lancée par le Goethe-Institut Tunis qui vise à améliorer des quartiers en Tunisie, s’est achevée le week-end dernier. L’occasion pour nous de rencontrer Anais Boelicke, la cheffe de programme «Goethe-Insitut» à l’international, qui était présente et qui a supervisé ce projet environnemental et social concret grâce à la participation d’autres associations tunisiennes. De l’Ariana, au parc Bir Belhassen, en passant par Jabbess, «Houmtek» a opéré.
Comment tout a commencé pour vous avec le Goethe-Institut ?
Tout a commencé en 2012 pour moi. J’ai débuté avec d’autres projets quand le ministère fédéral des Affaires étrangères allemand a lancé un fonds pour soutenir des initiatives de la société civile dans la région Mena. Cela a commencé avec l’Egypte et la Tunisie, puis la Libye, le Maroc, l’Irak, la Jordanie. Au début, on s’est focalisé sur des projets conçus avec notre département de langue et, en 2018, il y a eu l’idée de soutenir la société civile par «Houmtek». Un projet récent, géré par Daniele Kugele, mon collègue.
Comment avez-vous procédé pour la sélection des associations participantes au projet «Houmtek» ?
Il y avait des critères. Il fallait postuler, écrire son initiative, son idée et la soumettre à un jury. Je suis responsable pour tous les projets dans la région et j’espère sentir de l’enthousiasme et de l’intérêt citoyens. Des gens qui participent, qui discutent, qui échangent et qui concrétisent. «Houmtek», c’est unir le voisinage, rendre l’initiative participante, agir ensemble et regarder ce que ces citoyens peuvent faire dans leur quartier. Sensibiliser les gens à l’environnement, à l’écologie, à l’esthétique d’un quartier et les pousser à agir positivement.
Le projet va évoluer pendant l’année. Il va s’étendre dans les régions…
Exact! Le projet va s’étendre dans les régions tunisiennes et dans d’autres pays dont la réalisation d’un projet similaire en Algérie. Il s’agit d’un programme inédit et qui va s’exporter le plus possible, espérons-le. C’est un programme unique dans la région et on s’engage à le développer le plus possible.
